Hommage à mon avant-errière-grand-père ( En Pataouète) " pour les initiés avec l'accent " Suivi de la Recette du Bonheur J'ai la honte à la fugure que mon avant-errière-grand-père c'était un Napolitain d'CAPOSELE, qu'il a venu à Philiville à pieds nus et qu'aujourd'hui je marche moi, mon frère, mes cousines et mes cousins, vec les souyers ! C'est vrai qu'l'Italie elle se rêve-on-dit qu'à l'Algérie, qu'elle veut s'l'annexer ? Mieux qu'elle va annexer ses morts, ses ailleurs, ses bisailleurs et ses meilleurs ! Mâ qu'est-c' qu'i se croivent, les étrangers qu'i sont pas d'ici ? que la France elle s'a pris une affront et qu'on s'est fait trompété sans pas seulement qu'on rouve la bouche ? Pour s'en sauver de l'eau, faut qu'on se prend la chimise à la oualione du temps qu'i baigne, qu'on s'la trompe dedans l'eau d'la mer et qu'on l'y fait des nœuds j'quà tant qu'elle ressemble un Zlabia. Grâce à dieu nous connaissons nager nous autres et nous se tenons la chimise sec, que tous les Napolitains de Naples i peuvent pas n'en dire autant ! Je m'arapelle de mon errière-grand-père, qu'il était chevrier, le pauve ! son père à lui il avait venu d'CAPOSELE (CABOUTSELE comme y disait mon père) à Philiville vec rien qu'une chèvre qu'elle était morte dans le oyage. Pourquoi CAPOSELE c'est plein des chèvres, qu'à l'époque c'était aouf. Il s'l'avait faite rempaillée pour s'la garder en sovenir avant de s'faire neutraliser français depis la naissance de mon père ! Areusement, grâce à dieu, mon errière-grand-père qu'il était chevrier, sans chèvre, y s'est fait du flous ac' ses bras. D'après çà que le monde i cause en-dessur lui y vendait des fruits et légumes dans la rue Gambetta. Y l'en n'a soulevé des sacs de pommes de terre pour m'en'oyer à l'école aïque Ferdinand Buisson pour qu'on sort la têt' haute moi, mon frère et mes cousins. Ah ! mon errière-grand-père qu'y s'appelait LORENZO, cuilà là, c'était un grand capabe ! C'est vrai çà qu'j'vous dit ; le Bon Dieu qu'i me lève la langue si je ment ! Ça qu'on fait métennant, c'est grâce à LORENZO ! Mieu qu'on se jette pas un oile en dessur le passé. Aousque j'ai la tête ? j'obliais d'vous dire que mon errière-grand-père LORENZO i s'la marié à ALPHONSINA. Po Po Po, i s'fallait ouoir comme elle s'était belle !! C'est tout craché la photo à nos autres ! Miss CAPOSELE ouallou à coté ma errière-grand-mère ALPHONSINA ! Ma, qui c'est qui l'a sorti le flouss, pour le trousseau ? endevinez moi çà ? Eh ben ALPHONSINA elle s'l'aimait talment beseff à LORENZO qu'il s'la dispensé à elle. Ouais, l'honneur il est prope et l'amour elle est fraîche ! La recette du bonheur Prendre 15 Philippevilloises et 15 Philippevillois, une pincée de Storasiennes et Storasiens. Mettre le tout dans un couscoussier, mélanger pour éviter la formation de grumeaux. Ajouter une dose de participation, une louche de dialogue, une cuillerée à soupe de gaieté, une cuillère à café d'imagination. Incorporer une noix de souvenirs. Arroser avec un sirop de camaraderie. Mettre sur un feu plein de douceur. Si la sauce accroche, la battre avec une pincée de réconciliation. Disposer le tout dans un plat doré entouré d'efforts et de respect pour tous. Voilà la recette du bonheur ! Nous savons le prix qu'il a fallu payer pour goûter quelques années de vrai bonheur. Alors apprécions le chance de vivre tout simplement.
A compléter
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